Passée la quarantaine, toute femme doit être vigilante par rapport à sa santé car la ménopause ne va plus tarder à survenir. Hormis les bouleversements physiques, une dépression peut accompagner la ménopause. Si la prévalence de dépression en période de ménopause semble élevée chez les femmes ayant eu un mode de vie peu équilibré, elle pourrait dans certains cas être confondue avec une mélancolie passagère.
Dépression pendant la ménopause ou coup de blues ?
La ménopause s’apparente comme une période difficile pour de nombreuses femmes à cause de l’arrêt du cycle ovarien, équivalant à la fin de la période fertile. Face à des changements physiques, la femme peut se percevoir comme vieillie, une frustration qui mine la confiance en soi et nuit à l’estime propre. Des études ont montré que le stress entraîné par des circonstances difficiles peut avoir des impacts profonds chez la femme sans pour autant être une dépression liée à la ménopause. Bien que la fluctuation du taux d’oestrogène et de progestérone dans le sang influence l’humeur de la personne, il se peut que cette variation la laisse dans un simple état d’anxiété et de tristesse.
Ce coup de blues passager ne doit pas alerter le sujet. La prévalence de la dépression liée à la ménopause ou à la préménopause atteint un pourcentage d’environ 34% chez des femmes âgées de 36 à 55 ans. Des recherches ont aussi avancé qu’il existe une forte corrélation entre l’antécédent de dépression et la survenue d’une dépression sévère pendant la ménopause. Les personnes ayant eu recours aux antidépresseurs sont plus susceptibles de subir une ménopause précoce, soit vers 36 ans.
Dépression et ménopause, quel lien ?
La dépression liée à la ménopause provient d’une variation intense des hormones, affectant directement le système nerveux. Si l’état dépressif est souvent perçu comme une faiblesse découlant du refoulement des changements physiques, les médecins le considèrent aussi comme étant une cause de déséquilibre de la sécrétion d’hormones. La femme subit alors des variations importantes d’hormones, puis d’humeur.
Une dépression en période de ménopause suscite des activités cérébrales différentes pour que la femme arrive à maintenir un rythme de vie normal. Cette dépression peut se trouver à l’origine de vertige, de sensations de nausée ou de fatigues sans raison. Cet état émotionnel est relié aux différentes inquiétudes de la vie telles que les problèmes inhérents à la sexualité, au manque de confiance en soi, à la finance et à l’avenir. Il se peut également que chez d’autres patientes, la dépression survienne à la suite d’un trouble d’origine chimique qui atteint le cerveau. D’où l’importance de la consultation d’un médecin.
Traiter une dépression liée à la ménopause
Face à une dépression liée à la ménopause, les médecins peuvent suggérer un traitement antidépresseur s’étalant sur quelques semaines, voire des mois, car les symptômes émotionnels doivent faire l’objet d’une cure progressive. La pratique d’exercices physiques selon le rythme de chacune est importante pour aider la femme à se relaxer et à mieux récupérer après une dépression nerveuse sévère pendant la ménopause. Dans la mesure du possible, l’entourage de la patiente doit lui apporter soutien et réconfort, étant donné que celle-ci traverse une période difficile.